La Bourse de Tunis a participé à la 22ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22), qui s’est tenue du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech (Maroc).

Un workshop, organisé le 16 novembre 2016, a réuni des dirigeants de Bourses et de Régulateurs des marchés financiers africains, des dirigeants de la Bourse de Londres et de la Bourse du Luxembourg autour d’une pléiade d’experts des Nations unies et de la Société financière internationale (SFI), de responsables de Fonds verts et de représentants d’associations d’investisseurs.

Dans un communiqué, la Bourse de Tunis a précisé que les participants ont discuté du rôle des marchés de capitaux dans le financement de projets verts à impact environnemental positif, notamment les projets qui contribuent à la réduction des émissions de carbone, l’amélioration de l’efficience de la consommation énergétique et hydrique, l’amélioration de la gestion des déchets, le remplacement des énergies fossiles (pétrole et gaz) par des ressources renouvelables, l’amélioration de la gestion des terres….

Cet échange de réflexions a été suivi par la présentation d’expériences internationales de bourses leaders dans le financement vert par ” les Green Bonds ” (obligation environnementale, est une émission obligataire que lance une entreprise, une organisation internationale ou une collectivité locale sur les marchés financiers pour financer un projet ou une activité à bénéfice environnemental), notamment la Bourse de Londres et celle du Luxembourg.

En marge de cette rencontre, les dirigeants des Bourses et les Régulateurs africains ont signé “l’Engagement de Marrakech” qui vise à réunir leurs efforts pour, notamment développer un écosystème efficace soutenant l’établissement d’un marché de capitaux vert en Afrique, stimuler les marchés primaires et les marchés secondaires des véhicules d’investissements verts (émissions d’obligations vertes par les municipalités, les entreprises publiques et privées, cotation des obligations vertes, développement d’OPCVM verts…).

Il s’agit en outre de promouvoir la transparence et l’accessibilité à l’information liées à la finance verte.

Il est à signaler que la finance verte a connu, dans le monde, une progression spectaculaire. Le volume des émissions d’obligations vertes a bondi de 0,8 à 41,8 milliards de dollars entre 2007 et 2015.