Syndicat : Ismail Sahbani estime la législation tunisienne du travail non adaptée

Par : TAP

Ismail Sahbani, secrétaire général de l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT), a appelé à la révision de la législation du travail en Tunisie qui ne s’adapte plus, estime-t-il, avec la nouvelle situation qui prévaut dans le pays.

Présidant dimanche 24 février le premier congrès de l’Union régionale de l’UTT à Ben Arous, Sahbani a souligné que le pluralisme syndical est un choix irréversible, réitérant l’attachement de son organisation à défendre ce pluralisme et à oeuvrer à sa concrétisation.

Il a appelé les ouvriers et les chefs d’entreprises à unir leurs efforts pour promouvoir l’économie nationale et placer l’intérêt supérieur du pays au dessus de toute autre considération.

Il estime également nécessaire de respecter l’ouvrier qui doit être représenté au sein du conseil d’administration de l’entreprise qui l’emploie, de préserver ses droits et de le considérer comme étant un partenaire et non pas un salarié afin de l’encourager à redoubler d’effort de manière à promouvoir la productivité et à garantir la pérennité de l’entreprise.

Ismail Sahbani a fait part de son refus des grèves politiques et de son soutien aux grèves dont l’objectif est de défendre les droits et les revendications des travailleurs. Il a mis l’accent sur la nécessité de préserver l’indépendance et la liberté de l’action syndicale. Il a appelé à la régularisation de la situation des milliers de travailleurs des chantiers (mécanisme 16) à travers leur recrutement et en leur permettant de bénéficier de la couverture sociale.

Sahbani a indiqué que l’UTT soutient les ouvriers de la cimenterie de Carthage à Djebal Ressas, indiquant que toute solution doit être approuvée par le syndicat de base de l’entreprise et se prononçant contre la cession de la cimenterie.

Il a indiqué que les congrès régionaux de l’UTT se tiendront aujourd’hui, en prévision du congrès national de l’union qui aura lieu en mars prochain. Le nombre des adhérents de l’UTT à Ben Arous s’élève à cinq mille dont la plupart travaille dans le secteur du transport, selon Hédi Msahli, secrétaire général du bureau régional de l’UTT.

WMC TAP